Books of 2017 : #4 Marguerite n’aime pas ses fesses d’Erwan Larher 

Marguerite n'aime pas ses fesses d'Erwan Larher

Marguerite n’aime pas ses fesses d’Erwan Larher

Voici déjà venir le compte-rendu du quatrième livre de 2017, Marguerite n’aime pas ses fesses d’Erwan Lahrer. Drôle et drôlement bien fichu, une histoire rondement menée et pas si prévisible qu’on croirait au début et qui m’a complètement séduite.

Les fesses. Vous n’allez pas me croire mais je suis un peu poursuivie par les fesses, ces derniers temps. Au figuré plus qu’au propre (ou au sale) car en vrai personne ne me court après les fesses à l’air, mais quand même. Entre les fesses de cet acteur de Dead Funny que j’ai vues en novembre et celles de Marguerite, j’ai quelques autres petites anecdotes mais je les garde pour moi – sinon il n’y a plus de mystère. En revanche, il me semble important que vous sachiez que les fesses, c’est un sujet aussi important pour Erwan que pour moi ces derniers temps et vraiment pas pour les raisons que vous imaginez. Et pour découvrir le pourquoi du comment il vous faudra lire le livre jusqu’au bout du bout (et hop ! encore un mystère, et on n’a même pas encore commencé à parler de l’histoire).

Bref, quand j’ai commencé à lire Marguerite n’aime pas ses fesses d’Erwan Larher, j’ai entendu des commentaires du style « encore une histoire de fesses ? ». Sauf que non, hein. Alors évidemment, les fesses de Marguerite on en entend un peu parler. Principalement parce qu’elle ne les aime pas, vous l’aurez deviné. Et puis après on les oublie un peu pour se plonger dans une histoire déjantée qui a même réussi un soir à me faire oublier de regarder Homeland, c’est dire. Quand vous aurez lu leur description, vous n’aimerez sûrement pas plus les fesses de Marguerite que Marguerite ne les aime. Et si, comme moi, vous avez un vilain fond, vous allez vite vous dire qu’elle est quand même un peu conne, cette Marguerite. Conne comme on l’est tous un peu, en fait, mais on n’aime pas se l’avouer, alors c’est plus sympa de trouver ce genre de conneries dans un livre plutôt qu’en relisant son journal intime.

Au début on pense qu’on va tout deviner très vite mais non, le suspense est bien réel. Et comme en plus c’est drôle, le genre de drôle un peu méchant, voire vengeur, le drôle qui n’est pas gentil mais qui soulage, on peine à le lâcher, ce roman. On y trouve des choses, des gens et des situations qui semblent familiers. D’un chapitre à l’autre on reconnaît un peu de tous les présidents dans celui dont Marguerite accepte d’écrire la biographie), on découvre les secrets pervers d’un petit ami lâche comme ils le sont tous (comment ça, je ne suis pas objective ?), des descriptions parfois olé olé… Le tout organisé d’une façon qui peut sembler décousue parfois mais à un moment donné, ça prend tout son sens. Pour moi c’est vraiment un des romans français de 2016 à découvrir très vite, si ce n’est déjà fait.

Marguerite n'aime pas ses fesses Erwan Larher