25e heure du Mans : le plein de livres et de dédicaces

Book Haul La 25e heure du livre du Mans – ©Chloé Chateau
Il y a une semaine, je prenais la route pour Le Mans histoire de faire un tour à la 25e heure du livre, salon qui accueillait des dizaines d’auteurs et de dessinateurs. L’occasion de faire le plein de livres – et de dédicaces ! Petit déballage de mon sac au retour.
Pas toujours facile de tenir le cap quand on s’est lancé comme défi de lire un livre par semaine. Heureusement, « un livre », c’est plutôt vague. Ça va du pavé de 1.000 pages en anglais (bonjour Shantaram de Gregory David Roberts) à la BD d’une centaine de pages, en passant par Le Bon Gros Géant de Roald Dahl. Ceci dit, il n’empêche que pour lire 52 livres par an, eh bien il faut en avoir à disposition. Et lire un livre dédicacé, ça a un petit je ne sais quoi de plus excitant auquel je résiste difficilement.
Alors je suis partie avec mon dernier Jérôme Attal pour le lui faire dédicacer et j’ai fait le plein. J’avoue que je me suis un peu lâchée, mais vu ce que je lis, challenge ou pas, au moins comme ça j’aurai de quoi faire pour un moment. Au rayon polar et science-fiction j’ai déniché Les Salauds devront payer (oh oui, pleeeaaase) d’Emmanuel Grand, La Poule borgne, bien vendue par son auteur Claude Soloy, Un souffle une ombre de Christian Carayon et le très attrayant Les Opéras de l’espace de Laurent Genefort. J’ai fait l’impasse sur une saga qui avait pourtant l’air géniale car je cherchais des one-shot et qu’elle était en sept (gros) volumes. Je vous la conseille néanmoins pour en avoir parlé avec l’auteur et l’avoir feuilletée, il s’agit du Sang des 7 rois de Régis Goddyn, que vous adorerez si vous aimez les univers imaginaires épiques bien fournis.
Ensuite j’ai fait un tour dans la salle des rentrées littéraires où j’ai retrouvé Jérôme Attal pour ma dédicace avant de craquer et d’acheter les bouquins de quasiment tous ses voisins. À savoir Ric-Rac d’Arnaud Le Guilcher, Dans le jardin de l’ogre de Leïla Slimani (déjà avalé et adoré, je vous en parle bientôt !), Marguerite n’aime pas ses fesses d’Erwan Lahrer et Jukebox Motel de Tom Graffin. On a bien rigolé, notamment avec Erwan Lahrer qui a bien aimé mon idée d’Écrivain à domicile (vous connaissez cette nouvelle mode de louer les services d’un chef pour ses dîners ? Eh bien moi je trouve qu’on devrait pouvoir louer ceux des écrivains pour lancer des sujets de discussions lors de ces mêmes dîners. J’aime la nourriture, vous me connaissez, mais une discussion intéressante c’est bien aussi !).
Ensuite, j’ai filé au rayon BD où j’ai failli craquer pour pas mal de trucs – mais j’avais déjà un peu explosé mon budget. J’ai donc décidé de me concentrer sur les ouvrages dont les auteurs étaient disponibles pour les dédicaces (quitte à ne pas avoir la cass-dédi, autant acheter la BD à La Boîte à livres, ma librairie tourangelle préférée). J’ai donc jeté mon dévolu sur La Forêt des Renards Pendus de Nicolas Dumontheuil (qui a terminé sa séance de dédicace pile quand je réglais mon dû, pas de chance), Mort aux vaches du charmant François Ravard et Aurélien Ducoudray et Haytham, une jeunesse syrienne, de Nicolas Hénin et Kyungeun Park. Mention spéciale pour le stand de dédicace de ce dernier ouvrage où on a pu constater que les auteurs de BD n’y allaient pas de main morte avec le vin du déjeuner. On a notamment bien rigolé avec Nicolas Hénin – tellement qu’il a fait des bêtises dans ma dédicace et rajouté une bulle. Une catastrophe en entraînant une autre, tout le monde a dessiné sur ma BD, même le jeune Haytham. Je n’aime pas partager mes dédicaces de façon générale, mais celle-là a bien trop dégénéré pour que je ne vous en fasse pas profiter.
Pour l’instant je n’ai eu le temps de lire que Mort aux vaches mais promis, je vous raconte tout au fur et à mesure dès que j’en ai l’occasion. Ceci dit, le surlendemain, en passant à La Boîte à livres chercher mon guide Lonely Planet sur l’Écosse, j’ai craqué sur deux Roald Dahl, le recueil de nouvelles Tel est pris qui croyait prendre (qui est assez génial et m’a fait penser à certaines nouvelles cyniques de Maupassant, notamment La Parure) et James et la grosse pêche. J’ai aussi mis dans mon panier Karoo de Steve Tesich (qui m’avait été conseillée par une cliente qui avait fait sa chronique vidéo dessus alors qu’elle était de passage au Tearoom) et le dernier Amélie Nothomb, Riquet à la houppe, parce qu’on ne se refait pas. Et vous, quels ont été vos derniers craquages littéraires ?
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